Un outil de Valorisation et un outil de Redéveloppement.

Un outil de Valorisation et un outil de Redéveloppement.

Un outil de valorisation :

Les salariés sont les ressources stratégiques du site. Mais trop souvent, pour valoriser leur site, les directions d’entreprise mettent principalement en avant le catalogue des produits, les technologies, les compétences individuelles… Ce qui a pour conséquence que lorsque le redéploiement du site est nécessaire, cette approche les conduit à rechercher des solutions partielles, généralement dans le même périmètre d’activité alors que la démarche CV de site repose sur deux critères :

1) Une analyse prospective économique, technologique et métiers du site qui s’appuie sur les tendances et scénarios possibles aux niveaux sectoriels, technologiques et territoriaux. Elle permet d’envisager d’autres perspectives de croissance du site, et ainsi de mettre en évidence les opportunités qui résulteraient d’un changement de stratégie, pouvant aller jusqu’au changement de secteur de production.  

2) Un bilan des compétences collectives et leur valorisation. La direction connait les compétences techniques des salariés (celles inscrites dans les fiches de poste), mais rarement les ressources et le travail réel des salariés :  réduisant ce qui se fait dans l’entreprise à des indicateurs et des processus types, elle en oublie ce qui se fait au plus près du terrain. L’idée est de mettre en valeur cette richesse du travail réel des salariés et de donner envie de se projeter pour trouver de nouvelles activités, et ainsi assurer l’avenir du site et des collectifs de travail.

Comme une personne le ferait pour son CV, il s’agit de dresser le CV des savoir-faire d’un collectif de travail.

Une analyse fine des compétences collectives est réalisée par l’expert, débouche sur un bilan et à partir des savoir-faire collectifs recensés et analysés dans ce bilan, un éventail des repositionnements possible du site est constitué.

Un outil de re-développement :

Le CV de site favorise la rencontre entre les compétences du site et les activités porteuses d’avenir. Si la direction peut facilement envisager des pistes de diversification (à partir des compétences techniques et sectorielles), elle prend plus difficilement en compte des compétences organisationnelles réellement déployées au quotidien. Celles-ci ouvrent des champs d’investigation nouveaux, et donc complémentaires à ceux envisagés par la direction. Par exemple, c’est à partir de ces compétences organisationnelles qu’un site de fabrication d’usinage de pompe à injection diesel s’est converti à la fabrication de panneaux photovoltaïques, alors qu’il n’y a aucune synergie en termes de marché, de produits et de processus de production. Pour autant, la reconversion a été réussie.

Mettre en évidence des passerelles entre compétences collectives et activité à potentiel de développement.

Quelles soient techniques, organisationnelles, relationnelles, liées au cœur de métier ou périphériques, les compétences collectives deviennent l’un des éléments clés de l’attractivité du site.

Un outil d’Anticipation et un outil de Dialogue.

Un outil d’Anticipation et un outil de Dialogue.

Un outil d’anticipation :

Intervenir le plus en amont possible de la fermeture du site : plus on anticipe, plus on se donne les moyens de réussir, de compenser la baisse de charges de l’entreprise cédante par la montée en charge de l’entreprise qui reprend les compétences. Le CV de site peut intervenir dès l’apparition d’un risque sur l’emploi.

En engageant les parties prenantes dans une stratégie de sauvegarde du site, le potentiel fédérateur et constructif du CV de site rend la démarche aussi importante que le résultat. Par sa démarche paritaire, elle pousse au développement de la transparence, de l’accès aux informations pertinentes et donc à la confiance, éléments clés de la réussite du projet.

Compte tenu du travail important que nécessite la réalisation du CV de site, ce dernier doit être initié en amont des restructurations. Pour une bonne réussite de la démarche CV de site, il est fortement conseillé à l’équipe syndicale de prendre contact dès le démarrage avec son syndicat et/ou son Union Mines Métaux. La structure syndicale interviendra pour mettre en relation la section avec le cabinet d’experts .

Un outil de dialogue :

Démarche innovante de dialogue social qui implique l’engagement de toutes les parties prenantes, elle contribue à un dialogue social de qualité sur un projet commun et repositionne les représentants des salariés au cœur de problématiques opérationnelles d’emploi. Elle crée ainsi une dynamique de (re)prise en charge collective de leur avenir par les salariés eux-mêmes. En effet, ceux-ci sont associés tout au long de la démarche (présentation et Q/R sur la méthode, entretiens collectifs, validation du CV de site, …) si le groupe paritaire le souhaite.

La bonne méthode consiste à associer élus du personnel et direction pour redynamiser le dialogue social et les relations de travail :

Elle s’organise en trois étapes impliquant fortement le groupe paritaire pilote du projet :

Constitution d’un pilotage paritaire : 2 à 4 semaines

  • Mise en place d’un groupe paritaire pilote du projet (accord de méthode ou non)
  • Visite approfondie du site
  • Préparation des entretiens collectifs (définition des groupes collectifs, mise en place, …)

Identification des compétences collectives : 2 à 6 semaines

  • Entretiens collectifs des salariés
  • Analyse des compétences collectives
  • Des livrables : bilan de compétences collectives (document de 12-40 pages à usage interne) et CV de site (2-4 pages à usage externe), selon les besoins.

Recherche de solutions : 4 à 12 semaines

(Peut se faire en parallèle de la phase 1)

Identification de solutions internes (au sein d’un Groupe), « externes » (sur d’autres activités), aide à la recherche de repreneur (loi Florange notamment art.L.1233-57-9 et suivants) et/ou d’activités nouvelles porteuses d’avenir

Cette démarche innovante est intéressante pour la dynamique qu’elle permet de créer autour du redéploiement industriel. Néanmoins le CV de site, possible par le seul volontarisme des partenaires sociaux dans l’entreprise, n’est pas encadré par le code du travail. De ce fait, il est conseillé de prévoir, dès le début de la démarche, d’écrire dans un accord du type « accord de méthode », les règles et les moyens de fonctionnement du groupe de travail paritaire.

Outre la question des moyens au sens large, cet accord peut fixer quelques règles pour répondre à des questions sensibles comme :

  • L’autonomie de communication des membres sur les sujets traités par le groupe paritaire
  • Les relations des membres du groupe paritaire en dehors de celui-ci (auprès des collectivités territoriales, de l’administration …)
  • L’anticipation de ce qu’il se passerait si l’esprit dans laquelle la démarche CV de site a été engagée n’est finalement pas respecté
  • Les moyens des membres du groupe paritaire pour bien fonctionner
  • La participation au groupe paritaire d’un décisionnaire de l’avenir du site …

MANOIR INDUSTRIES

TITRE

Ergo ego senator inimicus, si ita vultis, homini, amicus esse, sicut semper fui, rei publicae debeo. Quid? si ipsas inimicitias, depono rei publicae causa, quis me tandem iure reprehendet, praesertim cum ego omnium meorum consiliorum atque factorum exempla semper ex summorum hominum consiliis atque factis mihi censuerim petenda.

Et quoniam mirari posse quosdam peregrinos existimo haec lecturos forsitan, si contigerit, quamobrem cum oratio ad ea monstranda deflexerit quae Romae gererentur, nihil praeter seditiones narratur et tabernas et vilitates harum similis alias, summatim causas perstringam nusquam a veritate sponte propria digressurus.

Et licet quocumque oculos flexeris feminas adfatim multas spectare cirratas, quibus, si nupsissent, per aetatem ter iam nixus poterat suppetere liberorum, ad usque taedium pedibus pavimenta tergentes iactari volucriter gyris, dum exprimunt innumera simulacra, quae finxere fabulae theatrales.

Nam quibusdam, quos audio sapientes habitos in Graecia, placuisse opinor mirabilia quaedam (sed nihil est quod illi non persequantur argutiis): partim fugiendas esse nimias amicitias, ne necesse sit unum sollicitum esse pro pluribus; satis superque esse sibi suarum cuique rerum, alienis nimis implicari molestum esse; commodissimum esse quam laxissimas habenas habere amicitiae, quas vel adducas, cum velis, vel remittas; caput enim esse ad beate vivendum securitatem, qua frui non possit animus, si tamquam parturiat unus pro pluribus.

Etenim si attendere diligenter, existimare vere de omni hac causa volueritis, sic constituetis, iudices, nec descensurum quemquam ad hanc accusationem fuisse, cui, utrum vellet, liceret, nec, cum descendisset, quicquam habiturum spei fuisse, nisi alicuius intolerabili libidine et nimis acerbo odio niteretur. Sed ego Atratino, humanissimo atque optimo adulescenti meo necessario, ignosco, qui habet excusationem vel pietatis vel necessitatis vel aetatis. Si voluit accusare, pietati tribuo, si iussus est, necessitati, si speravit aliquid, pueritiae. Ceteris non modo nihil ignoscendum, sed etiam acriter est resistendum.

YTO France

TITRE

Ergo ego senator inimicus, si ita vultis, homini, amicus esse, sicut semper fui, rei publicae debeo. Quid? si ipsas inimicitias, depono rei publicae causa, quis me tandem iure reprehendet, praesertim cum ego omnium meorum consiliorum atque factorum exempla semper ex summorum hominum consiliis atque factis mihi censuerim petenda.

Et quoniam mirari posse quosdam peregrinos existimo haec lecturos forsitan, si contigerit, quamobrem cum oratio ad ea monstranda deflexerit quae Romae gererentur, nihil praeter seditiones narratur et tabernas et vilitates harum similis alias, summatim causas perstringam nusquam a veritate sponte propria digressurus.

Et licet quocumque oculos flexeris feminas adfatim multas spectare cirratas, quibus, si nupsissent, per aetatem ter iam nixus poterat suppetere liberorum, ad usque taedium pedibus pavimenta tergentes iactari volucriter gyris, dum exprimunt innumera simulacra, quae finxere fabulae theatrales.

Nam quibusdam, quos audio sapientes habitos in Graecia, placuisse opinor mirabilia quaedam (sed nihil est quod illi non persequantur argutiis): partim fugiendas esse nimias amicitias, ne necesse sit unum sollicitum esse pro pluribus; satis superque esse sibi suarum cuique rerum, alienis nimis implicari molestum esse; commodissimum esse quam laxissimas habenas habere amicitiae, quas vel adducas, cum velis, vel remittas; caput enim esse ad beate vivendum securitatem, qua frui non possit animus, si tamquam parturiat unus pro pluribus.

Etenim si attendere diligenter, existimare vere de omni hac causa volueritis, sic constituetis, iudices, nec descensurum quemquam ad hanc accusationem fuisse, cui, utrum vellet, liceret, nec, cum descendisset, quicquam habiturum spei fuisse, nisi alicuius intolerabili libidine et nimis acerbo odio niteretur. Sed ego Atratino, humanissimo atque optimo adulescenti meo necessario, ignosco, qui habet excusationem vel pietatis vel necessitatis vel aetatis. Si voluit accusare, pietati tribuo, si iussus est, necessitati, si speravit aliquid, pueritiae. Ceteris non modo nihil ignoscendum, sed etiam acriter est resistendum.