La mobilité professionnelle un sujet stratégique dans l’entreprise

Le Congé Mobilité et la Mobilité Volontaire Sécurisé

La FGMM recommande que le congé mobilité soit exclue d’un accord de GPEC car l’adhésion au « congé mobilité » signifie rupture du contrat de travail, au plus tard à la fin de la durée du congé. Le  salarié qui adhère au congé de mobilité  ne peut plus revenir dans son entreprise.

Cette mesure est de nature à transformer un accord de GPEC en faux PSE, ce qui n’est pas du tout son objet.

Le salarié prend un risque en visant une mobilité professionnelle qui n’est pas sécurisée. L’employeur doit aussi prendre le risque du retour du salarié. La réussite de la mobilité du salarié dépendra alors des moyens mis en œuvre et mis à disposition par l’entreprise et par les organismes d’accompagnement internes et externes à l’entreprise.

La période de « mobilité volontaire sécurisé » permet le retour du salarié dans son entreprise d’origine en cas d’échec. Elle offre donc une meilleure sécurité au salarié.

Article L2242-20 alinéa 1 et 2.